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À propos de la Caravane

 Historique
En arrivant en Estrie en mai 2005,  j’ai loué par hasard cette maison centenaire, qui était à l’époque, divisée en deux logements. J’occupais la plus ancienne partie, chargée d’histoire et de musique, on aurait dit.
Je venais en Estrie pour mettre mes enfants à l’école Les enfants de la Terre, située à Waterville.
Arrivant de Val David, dans les Laurentides, où la vie de village était animée et offrait beaucoup d’activités culturelles, je sentais qu’à la campagne en Estrie ce serait différent.
Il ne semblait pas y avoir de cafés ouverts tard le soir, je n’entendais pas de musique, les quelques villages que j’avais traversés était endormis assez tôt en soirée.
J’ai alors pensé que j’ouvrirais ce lieu chez moi, car il me manquerait autrement!
Deux ans plus tard, j’ai fait la rencontre de Francis Marcoux, guitariste et compositeur donc musicien, comme moi.
Le projet lui a plu et, après l’achat de la maison en décembre 2007, les travaux ont commencé. Grâce à Francis, grâce aussi à mon père Frédéric, ma mère Thérèse et le père de mes enfants, Maxime Lévesque, la maison est devenue peu à peu une auberge, café, restaurant.
Le tout au service des arts, car le but était de faire vivre la musique et les arts visuels.
L’idée était aussi de créer un lieu de rassemblement autour des arts.
Dès l’ouverture, le 21 juin 2008, nous avons constaté que La Caravane semblait répondre à un besoin, puisque les gens des environs s’y rassemblaient, presque seulement par le bouche à oreille.
Quelques années plus tard, en 2018, ma mère, Thérèse Favetto et son ami David Julienne me proposèrent de construire un four à bois pour faire de la pizza.
Étant donné nos origines italiennes, l’idée me plût. Je faisais depuis plusieurs années du pain au levain et la boulangerie et pâtisserie me plaisent plus que la restauration en tant que telle. C’est ainsi que notre restaurant offre maintenant de la pizza avec des ingrédients biologiques et régionaux.
L’aventure de La Caravane se poursuit aujourd’hui avec mon amoureux Alexander Nieto Hernandez, qui cuit les pizzas et avec qui je joue de la musique.
À l’occasion, mes trois enfants qui sont devenus grands, donnent un coup de main ou viennent se présenter sur la scène en tant que musiciens.
Cécile Francoz

 

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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